samedi 27 octobre 2007

Accords de partenariat EU/ACP : Stop à la signature des APE au 31 Décembre 2007.

A deux mois de la signature des accords de partenariat économiques(APE) entre l’union européenne (EU) et les pays d’Afrique, caraïbes, pacifique(ACP), la société civile de la République Démocratique du Congo se mobilise. Elle demande à l’exécutif congolais de différer cette décision, faute d’une préparation suffisante, pour un pays qui se bat à sortir de la guerre avec un tissu économique délabré.

L’atelier de restitution et d’information sur les accords de partenariat économique entre EU et les pays ACP(EU/ACP) tenu à Kinshasa, du 19 au 20 septembre dernier,dans la salle de réunion de CEPAS,s’est clôturé par un message fort :« STOP à la signature des APE au 31 décembre 2007 », telle est la recommandation des acteurs non étatiques(ANE) présents à ces assises. Organisé par le conseil national des ONGD(CNONGD), ce premier atelier sur la question en RDC a pris les couleurs d’une réflexion d’Afrique centrale avec la participation de Monsieur Jacob Kotcho du Cameroun pour le compte de la plate forme des acteurs non étatiques d’Afrique centrale(PANEAC)
Les participants ont réfléchi sur la situation particulière de la RDC Avec 2.345.000 km2, fragilisé par les pillages et près de dix ans de guerre, la RDC a du mal à relancer sa production. L’insécurité à l’Est du pays chasse les investisseurs. Ce tableau sombre est loin de garantir un commerce équitable entre l’Europe et la RDC. Intervenant à ce sujet, Mr Kotcho, a constaté qu’en réalité, tous les pays d’Afrique centrale ne sont pas prets.
Les Acteurs non étatiques s’inquientent pour l’avenir des agriculteurs et des petites et moyennes entreprises locales. Au stade actuel des negociations, l’Europe offre l’acces libre et quasi-total des marchandises en provenance d’afrique. En contre partie, l’afrique centrale accepte d’ouvrir son marché sans droit de douane ni contigent, à raison de -0% des importations au lieu de 80% convoité par l’EU.
A deux mois de la signature des APE, la situation de la RDC n’est guere reluisante. Les acteurs non etatiques constatent l’ambiguité des gouvernants congolais dans lechoix de la zone de negociation. L’afrique centrale est l’option politique des dirigeants. Les experts pensent le contraire. Pour auguy Balanda Menga, « lechoix de l’afrique centrale comme zone de negociation des APE est loin de satisfaire les interets economiques et commerciaux du pays. Les flux y relatifs sont plus intenses avec les pays de l’afrique orientale et australe(AFOA). Sept des onze provinces de la RDC sont concernés, car elles s’approvisionnent à partir des ports de Mombasa(Kenya) et Dar-es-Salam(Tanzanie)
A titre de rappel, les accords de partenariat economiques EU/ACP concernent le volet commercial des accords de cotonou de juin 2000. En effet, ils visent l’eradication à terme de la pauvreté, faciliter l’acces reciproques des produits aux marchés EU/ACP. Les observateurs avertis se demandent si ce reveil tardif des acteurs non etatiques congolaissera capable de dissuader les autorités plitiques du pays à differer la signature des accords des partenariats economiques entre EU/ACP

Wilfrid Diankabakana et Jacques Tshimbalanga

samedi 13 octobre 2007

ME. MATADI WAMBA PARLE DU DROIT AU CONGO ET LA REFORME DE LA JUSTICE


IC : Qu’elle a été le rôle des avocats dans l’histoire ?

Me MATADI WAMBA : ce sont des conducteurs d’idées, ils ont un métiers d’encadreur, si vous regardez l’actuelle configuration du barreau américain où l’avocat n’est pas forcément détenteur d’un diplôme de droit, et bien aux États-Unis il y a énormément d’avocats, il est rare qu’un américain entreprenne une quelconque action sans l’accord de son avocat ou son juriste, ils ont le médecin de famille et aussi l’avocat de famille, donc le métier d’avocat de tout temps a été le métier de conducteur parce qu’ils possèdent le droit et ils s’impliquent, ils encadrent dans l’histoire l’avocat a d’abord été savant, le sage, il l’est aussi bien en mathématiques qu’en langues étrangères,en philosophie, en médecine, les sages partagent la connaissance qu’ils possèdent avec les autres. Le démembrement en mathématicien, juristes, médecin, biologiste n’est pas ancien c’est même récents donc en définitif les juristes, les sages ont toujours été porteur d’espoir.

IC : Qu’elle a été l’implication des avocats dans les différentes révolutions en république démocratique du Congo ?

Me MATADI WAMBA : Nous avons vu des juristes se lever contre la dictature de la deuxième république bien qu'il ne faut pas faire la publicité des certaines personnes, mais nous pouvons prendre en exemple ceux qui ont eus à s'opposer à Mobutu parmi eux il y avait des juristes tel que
TSHISEKEDI et tant d'autres, pendant cette période vous trouviez des juristes aussi bien dans le camp du pouvoir que dans celui de l'opposition, ils avaient le soutien du peuple. A cette question tout a fait conjoncturelle, je dirai que s'il est vrai qu'il n'y a pas eu beaucoup des juriste contre le pouvoir de Mobutu il y en a beaucoup plus contre ce pouvoir.



IC : Quelles seront les grandes lignes de la réforme de la justice et face à quel désastre sommes- nous exposés ?


Me MATADI WAMBA : Les grandes lignes de cette réforme de la justice ont été déjà tracées dans la constitution. Qu'est-ce que les magistrats du Congo demandaient jusqu'ici ? De quoi souffrait cette magistrature ? Qu'est-ce que la population disait de celle-ci ? Les magistrats réclamaient la indépendance car la population ne les reconnaissait pas indépendant.
Aujourd’hui la constitution leur offre plus que l’indépendance, ces magistrats sont indépendants du pouvoir exécutif, du pouvoir législatif à tel point que ces n’est plus une fonction publique, c’est devenu une sorte d’ordre professionnel parce que les magistrats aux voeux de l’actuelle constitution, s’auto recrutent, donc ils ont des mécanismes propres pour le recrutement, ils s’auto gèrent, ils mutent …
La constitution a retiré au gouvernement la possibilité de le contrôler alors que l’on ne connaît aucun antécédent de ce genre dans la famille juridique qui est la notre (famille des pays latins) et ceci peut avoir comme conséquence de faire de ce corps une association d’amis, c’est un cas sans précédent, on l’a jamais vu ni en France, ni en Belgique, ni en Italie et pour la première fois cela est insérée dans la constitution de la République, le président ne préside pas le conseil supérieur de la magistrature encore moins le ministre de la justice.

Dans le temps quand le ministre lésait un individu il pouvait être attaqué à la voie des cours et tribunaux mais maintenant si un magistrat le fait vu qu’il contrôle tout où irez-vous plaindre, un des effets négatifs que j’avais fustigé au parlement quitte à déplaire à certains magistrats qui n’ont pas manqué de ne le faire remarquer mais la situation est unique n’existe qu’au Congo.

IC : Avec l’actuelle constitution du pays de congolais peuvent-ils construire avec le congolais de l’étranger éprouve encore certaines craintes pour revenir au pays ?


Me MATADI WAMBA : un monde sans problème existe pas, nous nous sommes là, sommes-nous lésés ? Non,ils doivent revenir parce que c’est ici désirons les plus longs aussi, je connais des docteurs en ceci le professeur en cela même dans nos femmes ne peuvent connaître une ascension ne peuvent pas devenir doyen d’université ou recteur d’université parce que n’ayant pas la nationalité alors qu’ici ceux venait derrière le deuxième recteur, doyen et autres parce que ils ont la nationalité et lui le congolais ne sera bon que pour donner cours et encore que pendant un certain temps, il aura donc un contrat à durée déterminée parce que il n’a pas la nationalité alors que s’il revient au Congo fourvoie faire carrière et a avancé sans restriction sans difficulté elle-même deviendra un grand dirigeant de notre pays.

mardi 9 octobre 2007

A QUAND LA REFORME DU SYSTEME JUDICIAIRE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO




Après les irrégularités et les imperfections entourant les dernières élections et les contentieux qui s'en ont suivis, le Parlement congolais dans des recommendations fermes démandait la reforme du système judiciaire quel pourraient en être les grandes lignes et quelles a été l'implication des avocats, magistrats, juges et autres dans les multiples révolutions qu'avaient connues la République Démocratique du Congo.


ils parlent à ce sujet (Me. MATADI, Me Kamba et autres analystes, objecteurs de conscience leaders d'opinions donne leurs avis) sur vos sites le débat est lancé alors que l'on dit que l'intervention de leurs confrères est décisive au Pakistan et aura peut-être raison de Pervez Mucharaf président du Pakistan.