jeudi 29 novembre 2007

GUSTAVE BINDIMONO PARLE DU CONGO QU4IL AIME EN TANT QUE DEPUTE ET MEMBRE D'UNE COMMUNAUTE

Je suis député élu indépendants de la circonscription de Punia j’ai affronté le gros de mes adversaires et j’ai gagné avec une majorité écrasante, j’ai commencé ma vie politique un peu plus jeune, à 29 ans j’étais déjà député au le parlement de la transition du 1 + 4, avant d’être député je suis passé par plusieurs cabinets politique et j’ai tenu un bureau d’étude politique et d’analyse, j’ai fait des études de droit, j’évolue toujours en indépendant mais en me ralliant à la grande majorité présidentielle, je suis parmi les signataires de la charte de l’AMP comme personnalité, aujourd’hui j’essaie dé faire le rapprochement avec alliance pour le renouveau au Congo nous sommes à la recherche d’un package pour relever les défis congolais, j’ai pour idéal de servir le Congo.... LISEZ DANS NOS PAGE L'INTEGRALITE DE L'INTERVIEW publication demain.

jeudi 15 novembre 2007

LA REFORME DE LA JUSTICE, UNE VISION DE Me. KAMBA MADUNGU

INFOCONGO : Quelles sont à votre avis les préalables pour la réforme de la justice congolaise ?

Maître KAMBA MADUNGU :

Je ne sais pas ce que vous voulais dire par préalable mais je crois qu’une justice tel que nous la concevons doit être réellement indépendante mais pas liberticide, ça ne veut pas dire une justice licencieuse, mais ça veut plutôt dire une justice qui respecte la constitution et les lois, donc c’est très important parce que la justice doit être consciente de ses devoirs nationaux, de ses devoirs humanitaires, de ses devoirs développement et sans une justice indépendante et objective on n’a pas de développement et il faut que les hommes de justice, les députés, le gouvernement soient consciencieux pour voir que nous allons vers des réformes qui vont consacrer l’indépendance de la justice.

INFOCONGO : le salaire des magistrats est-il honorant pour leur profession ?

Me. KAMBA MADUNGU :

Ça devrait être un préalable car grâce à une rémunération conséquente on pourra avoir une justice responsable mais après une bonne rémunération, il faudrait mettre en place de garde-fous comme par exemple un plus grand contrôle par des différents organes qui peuvent déjà exister ou que l’on peut mettre en place, on pourrait demander aux magistrats de déclarer leurs fortunes mais aussi celles de leurs enfants. La bonne rémunération s’est aussi pour les autres professions parce que les travailleurs quand ils ne trouvent pas leur compte ils sont incapables de donner un bon rendement.

INFOCONGO : Pourquoi les magistrats s’opposent à la réforme de la loi sur le conseil supérieur de la magistrature ?

Me. KAMBA MADUNGU :

Nous serons le seul pays au monde où l’indépendance de la magistrature ne rimera pas avec collaboration des institutions, dans tous les pays du monde des institutions sont relation il n’y a pas dans un seul pays au monde où des institutions volent de leurs propres ailes sans un certain contrôle. L’indépendance de ne signifie pas défaut de contrôle, en France le chef de l’État est le président du conseil supérieur de la magistrature et dans d’autres pays il y a des mécanismes de contrôle et de direction de cet organe par d’autres corps qui ont un regard sur la magistrature, et l’expérience récente de notre pays ne peut pas milité pour une justice qui fonctionnera en électron libre, dès lors que l’on n’a pu affirmer qu’un jugement de la cour bon ou mauvais doit être appliquer mais ce dangereux, car aujourd’hui un homme peut s’incliner mais ce sont des germes de désordres sociaux dés lors qu’un groupe des gens ne se retrouveront pas dans des jugements qui sont manifestement illégaux, est-ce que nous pouvons espérer un développement ou la reconstruction du Congo. Je crois que moi, un investisseur ou hommes d’affaires je ne viendrais pas dans un tel pays, hors s’il n’y a pas d’investisseur s’il n’y a pas entrepreneurs qui prennent les risques de venir alors il y a pas développement. Si vous aimez un peu ce pays, il faut une bonne rémunération pour les magistrats et il faut s’assurer qu’ils sont contrôlés et je crois que l’exécutif doit faire partie du conseil supérieur de la magistrature pour essayer de mettre en bémol le comportement de certains magistrats pas tous car nous savons que dans tout le corps il ne manque pas des brebis galeuses.

INFOCONGO : Que pourrait ajouter l’intégration de la République démocratique du Congo à certains grands ensembles africains ?

Me. KAMBA MADUNGU :

Ca n’est peu que nous profiter parce qu’il ne faut pas que nous continuons avec un droit qui a très peu évolué, il ne faut donc intégrer des grands ensembles tels que l’OHADA qui est l’organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique et qui donne la possibilité à un citoyen qui a été lésés à un jugement dans son pays de recourir à un juge supérieur au niveau africain pour trouver gain de cause. Ainsi donc tout magistrat sachant que son œuvre peut-être révisait pas un autre magistrat à un niveau supérieur tâchera à ce que son jugement puisse être exempt de tout soupçon. Il faut aussi que nous puissions faire aider par des juges étrangers qui pourront nous aider comme le font déjà les à des étrangers dans différentes institutions et entreprises publiques.

samedi 27 octobre 2007

Accords de partenariat EU/ACP : Stop à la signature des APE au 31 Décembre 2007.

A deux mois de la signature des accords de partenariat économiques(APE) entre l’union européenne (EU) et les pays d’Afrique, caraïbes, pacifique(ACP), la société civile de la République Démocratique du Congo se mobilise. Elle demande à l’exécutif congolais de différer cette décision, faute d’une préparation suffisante, pour un pays qui se bat à sortir de la guerre avec un tissu économique délabré.

L’atelier de restitution et d’information sur les accords de partenariat économique entre EU et les pays ACP(EU/ACP) tenu à Kinshasa, du 19 au 20 septembre dernier,dans la salle de réunion de CEPAS,s’est clôturé par un message fort :« STOP à la signature des APE au 31 décembre 2007 », telle est la recommandation des acteurs non étatiques(ANE) présents à ces assises. Organisé par le conseil national des ONGD(CNONGD), ce premier atelier sur la question en RDC a pris les couleurs d’une réflexion d’Afrique centrale avec la participation de Monsieur Jacob Kotcho du Cameroun pour le compte de la plate forme des acteurs non étatiques d’Afrique centrale(PANEAC)
Les participants ont réfléchi sur la situation particulière de la RDC Avec 2.345.000 km2, fragilisé par les pillages et près de dix ans de guerre, la RDC a du mal à relancer sa production. L’insécurité à l’Est du pays chasse les investisseurs. Ce tableau sombre est loin de garantir un commerce équitable entre l’Europe et la RDC. Intervenant à ce sujet, Mr Kotcho, a constaté qu’en réalité, tous les pays d’Afrique centrale ne sont pas prets.
Les Acteurs non étatiques s’inquientent pour l’avenir des agriculteurs et des petites et moyennes entreprises locales. Au stade actuel des negociations, l’Europe offre l’acces libre et quasi-total des marchandises en provenance d’afrique. En contre partie, l’afrique centrale accepte d’ouvrir son marché sans droit de douane ni contigent, à raison de -0% des importations au lieu de 80% convoité par l’EU.
A deux mois de la signature des APE, la situation de la RDC n’est guere reluisante. Les acteurs non etatiques constatent l’ambiguité des gouvernants congolais dans lechoix de la zone de negociation. L’afrique centrale est l’option politique des dirigeants. Les experts pensent le contraire. Pour auguy Balanda Menga, « lechoix de l’afrique centrale comme zone de negociation des APE est loin de satisfaire les interets economiques et commerciaux du pays. Les flux y relatifs sont plus intenses avec les pays de l’afrique orientale et australe(AFOA). Sept des onze provinces de la RDC sont concernés, car elles s’approvisionnent à partir des ports de Mombasa(Kenya) et Dar-es-Salam(Tanzanie)
A titre de rappel, les accords de partenariat economiques EU/ACP concernent le volet commercial des accords de cotonou de juin 2000. En effet, ils visent l’eradication à terme de la pauvreté, faciliter l’acces reciproques des produits aux marchés EU/ACP. Les observateurs avertis se demandent si ce reveil tardif des acteurs non etatiques congolaissera capable de dissuader les autorités plitiques du pays à differer la signature des accords des partenariats economiques entre EU/ACP

Wilfrid Diankabakana et Jacques Tshimbalanga

samedi 13 octobre 2007

ME. MATADI WAMBA PARLE DU DROIT AU CONGO ET LA REFORME DE LA JUSTICE


IC : Qu’elle a été le rôle des avocats dans l’histoire ?

Me MATADI WAMBA : ce sont des conducteurs d’idées, ils ont un métiers d’encadreur, si vous regardez l’actuelle configuration du barreau américain où l’avocat n’est pas forcément détenteur d’un diplôme de droit, et bien aux États-Unis il y a énormément d’avocats, il est rare qu’un américain entreprenne une quelconque action sans l’accord de son avocat ou son juriste, ils ont le médecin de famille et aussi l’avocat de famille, donc le métier d’avocat de tout temps a été le métier de conducteur parce qu’ils possèdent le droit et ils s’impliquent, ils encadrent dans l’histoire l’avocat a d’abord été savant, le sage, il l’est aussi bien en mathématiques qu’en langues étrangères,en philosophie, en médecine, les sages partagent la connaissance qu’ils possèdent avec les autres. Le démembrement en mathématicien, juristes, médecin, biologiste n’est pas ancien c’est même récents donc en définitif les juristes, les sages ont toujours été porteur d’espoir.

IC : Qu’elle a été l’implication des avocats dans les différentes révolutions en république démocratique du Congo ?

Me MATADI WAMBA : Nous avons vu des juristes se lever contre la dictature de la deuxième république bien qu'il ne faut pas faire la publicité des certaines personnes, mais nous pouvons prendre en exemple ceux qui ont eus à s'opposer à Mobutu parmi eux il y avait des juristes tel que
TSHISEKEDI et tant d'autres, pendant cette période vous trouviez des juristes aussi bien dans le camp du pouvoir que dans celui de l'opposition, ils avaient le soutien du peuple. A cette question tout a fait conjoncturelle, je dirai que s'il est vrai qu'il n'y a pas eu beaucoup des juriste contre le pouvoir de Mobutu il y en a beaucoup plus contre ce pouvoir.



IC : Quelles seront les grandes lignes de la réforme de la justice et face à quel désastre sommes- nous exposés ?


Me MATADI WAMBA : Les grandes lignes de cette réforme de la justice ont été déjà tracées dans la constitution. Qu'est-ce que les magistrats du Congo demandaient jusqu'ici ? De quoi souffrait cette magistrature ? Qu'est-ce que la population disait de celle-ci ? Les magistrats réclamaient la indépendance car la population ne les reconnaissait pas indépendant.
Aujourd’hui la constitution leur offre plus que l’indépendance, ces magistrats sont indépendants du pouvoir exécutif, du pouvoir législatif à tel point que ces n’est plus une fonction publique, c’est devenu une sorte d’ordre professionnel parce que les magistrats aux voeux de l’actuelle constitution, s’auto recrutent, donc ils ont des mécanismes propres pour le recrutement, ils s’auto gèrent, ils mutent …
La constitution a retiré au gouvernement la possibilité de le contrôler alors que l’on ne connaît aucun antécédent de ce genre dans la famille juridique qui est la notre (famille des pays latins) et ceci peut avoir comme conséquence de faire de ce corps une association d’amis, c’est un cas sans précédent, on l’a jamais vu ni en France, ni en Belgique, ni en Italie et pour la première fois cela est insérée dans la constitution de la République, le président ne préside pas le conseil supérieur de la magistrature encore moins le ministre de la justice.

Dans le temps quand le ministre lésait un individu il pouvait être attaqué à la voie des cours et tribunaux mais maintenant si un magistrat le fait vu qu’il contrôle tout où irez-vous plaindre, un des effets négatifs que j’avais fustigé au parlement quitte à déplaire à certains magistrats qui n’ont pas manqué de ne le faire remarquer mais la situation est unique n’existe qu’au Congo.

IC : Avec l’actuelle constitution du pays de congolais peuvent-ils construire avec le congolais de l’étranger éprouve encore certaines craintes pour revenir au pays ?


Me MATADI WAMBA : un monde sans problème existe pas, nous nous sommes là, sommes-nous lésés ? Non,ils doivent revenir parce que c’est ici désirons les plus longs aussi, je connais des docteurs en ceci le professeur en cela même dans nos femmes ne peuvent connaître une ascension ne peuvent pas devenir doyen d’université ou recteur d’université parce que n’ayant pas la nationalité alors qu’ici ceux venait derrière le deuxième recteur, doyen et autres parce que ils ont la nationalité et lui le congolais ne sera bon que pour donner cours et encore que pendant un certain temps, il aura donc un contrat à durée déterminée parce que il n’a pas la nationalité alors que s’il revient au Congo fourvoie faire carrière et a avancé sans restriction sans difficulté elle-même deviendra un grand dirigeant de notre pays.

mardi 9 octobre 2007

A QUAND LA REFORME DU SYSTEME JUDICIAIRE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO




Après les irrégularités et les imperfections entourant les dernières élections et les contentieux qui s'en ont suivis, le Parlement congolais dans des recommendations fermes démandait la reforme du système judiciaire quel pourraient en être les grandes lignes et quelles a été l'implication des avocats, magistrats, juges et autres dans les multiples révolutions qu'avaient connues la République Démocratique du Congo.


ils parlent à ce sujet (Me. MATADI, Me Kamba et autres analystes, objecteurs de conscience leaders d'opinions donne leurs avis) sur vos sites le débat est lancé alors que l'on dit que l'intervention de leurs confrères est décisive au Pakistan et aura peut-être raison de Pervez Mucharaf président du Pakistan.

samedi 29 septembre 2007

L'AMBASSADEUR MAVAMBU :UNE NOUVELLE VISION POUR UN CONGO NOUVEAU


Une diplomatie en pleine forme
L'ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Bénin décrit sa politique diplômatique qui a permis à des milliers des congolais de vivre en harmonie avec le peuple béninois tout en leur apportant les couleurs congolaise qui ne cessent d'éblouir l'afrique.
INFOCONGO : Quelle est votre vision de la diplomatie congolaise ?
S.E L’ambassadeur MAVAMBU : La diplomatie congolaise doit être une diplomatie de développement donc une forme participative qui fait appel à toute la diaspora congolaise.
IC : Quels axes avez-vous déjà explorés dans cette diplomatie ?
S.E L’ambassadeur MAVAMBU : Aujourd’hui le peuple congolais dans son ensemble et sa diaspora sont derrière le chef de l’Etat, le Congo en chantier a donc besoin de tous ses fils et filles pour rebâtir la nation et dans le cadre de la diaspora les congolais doivent se regrouper en confédération des métiers enfin de donner une nouvelle impulsion au devellopement. Au Bénin où je suis chef de mission diplomatique, la communauté a été réorganisée par des élections le 30 juin 2006 donnant ainsi naissance à un comité exécutif, ses élections devaient favoriser l’entraide, la solidarité, et la concorde dans cette communauté et devant les impératifs du progrès et du changement le 30 juin 2007 j’ai donc donné une nouvelle orientation à cette communauté en la dotant d’une confédération congolaise des métiers faisant que tout congolais se rassemble derrière sa main d’œuvre afin de revaloriser le travail de chacun, pour nous c’est une participation au cinq chantier du Chef de l’Etat S.E.M Joseph Kabila Kabange qui a une vision magnifique pour La République Démocratique Du Congo.
IC : Les congolais dont la culture a été longtemps qualifiée de musicale ont-ils réussi leurs intégrations dans la société béninoise ?
S.E L’ambassadeur MAVAMBU : La RDC peut être considéré comme une personne qui a été malade et donc pour qu’elle guérisse il faut une thérapie, celle que nous suivons c’est celle qui veut voir tous les congolais rassemblés dans des corps des métier pour que le blason de la RDC soit redoré. En effet il est vrai que la culture congolaise a souvent été considéré comme une culture musicale parce que tout simplement au Congo formé ou non, on a le don de musique mais à cela aujourd’hui nous ajoutons la compétence et nous savons que les congolais partout où ils sont, participent au développement des ces pays et qu’ils contribuent déjà à notre économie nationale en y apportant des fonds et de l’expertise.
IC : Les communautés congolaises de la diaspora rêvent d’une banque des congolais de l’étranger, est-ce faisable actuellement et comment ?
S.E L’ambassadeur MAVAMBU : Je crois que nous pouvons parler de mutuelle d’abord pour ne pas dire banque, basées sur la solidarité et l’entraide sachant que prés de 6 millions des congolais vivent à l’étranger si chacun contribue à hauteur d’un dollar (1$), nous aurons donc six millions de dollars voici donc une banque qui est née ; mais cette banque doit être le fruit du consentement général et e la volonté de tous les congolais d’aller de l’avant et S.E la Vice ministre des Congolais de l’Etranger Mme Colette TSHIOMBA est passée dans bon nombre des communautés qui adhérent déjà à ces idées et nous en sommes fiers.
IC : Que devons-nous faire pour revenir dans le concert des nations et quelle exhortation faites-vous à cette diaspora ?
S.E L’ambassadeur MAVAMBU : Nous devons nous battre pour refaire de ce pays le paradis qu’il a été les années 50, 60 et 70 et pour cela nous devons retrousser les manches et faire de la reconstruction nationale le combat de chacun. Il nous faut aussi nous battre pour que les rumeurs, les querelles stériles cessent car elles n’ont pas des place dans un CONGO en reconstruction où le Chef de l’Etat et son peuple s’impliquent dans le changement et le développement.
propos recueillis par JAMES COCO NKONGOLO KANKU

mercredi 19 septembre 2007

PPRD un clou chasse l'autre


Evariste BOSHAB monte au perchoir en qualité de secrétaire général du PPRD

Sous une canicule, le quartier général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie à vibrer le vendredi 13 septembre dernier la cérémonie d'installation de la nouvelle équipe dirigeante du PPRD.
E.BOSHAB monte au perchoir en qualité de secrétaire générale de ce grand partie de la RDCongo.E BOSHAB sera secondé par Madame Marie-Madeleine MIENZE –KIAKU une grande véritable stoïcienne DU PPRD actuelle vice ministre de enseignement supérieur et universitaire du congo.
Dans son allocution aux militant du parti Vital KAMERHE secrétaire général sortant actuelle président de l'assemblée Nationale ,il a exhorté le professeur BOSHAB, a qui il considère comme un frère aîné, à ce comporter en véritable père de famille et à l'écoute de tout le monde sans discrimination mais en véritable rassembleur .car cela clé de la réussite.
Vital KAMERHE promet son soutien au professeur BOSHAB à chaque temps cela sera nécessaire .
Pour sa part le professeur E.BOSHAB n'a plus trouver les mot de remerciement au chef de l'Etat ainsi que les membres du comités exécutif national et autres camarades militants du parti, il les a exhortés à poursuivre la lutte politique.

Signalons que le Professeur E. BOSHAB est le troisième secrétaire générale du prestigieux parti dont le premier fut TCHIKEZ DIEMU actuelle Ministre de la défense Nationale et anciens combattant. Et le PPRD compte a ce jours112 députés à m'Assemblée Nationale ,132à l'assemblée provincial dont elle contrôle 7 province sur 11 de la RD Congo. Prospérité à tous égard au nouveau secrétaire général.
par Ephraim BUYIKANA -FAITH

jeudi 13 septembre 2007

M. MAVAMBU parle de l'implantation de la culture CONGOLAISE au BENIN.


L'ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Bénin décrit sa politique diplômatique qui a permis à des milliers des congolais de vivre en harmonie avec le peuple béninois tout en leur apportant les couleurs congolaise qui ne cessent d'éblouir l'afrique. la totalité de cet interview nous accordé par l'ambassadeur sur nos sites www.planeteafrique.com/rdc et www.infocongo.blogspot.com

mercredi 12 septembre 2007

M. Jean Didier Akanga Angwa parle de sa commune dans une interview coup de coeur.


INTERVIEW AVEC LE BOURGMESTRE ADJOINT DE LA COMMUNE DE BARUMBU MONSIEUR JEAN DIDIER AKANGA ANGWA

Compté parmi les plus vielles communes de la ville province de Kinshasa, la commune de BARUMBU date à ce jours de plus de cinquante ans .
Elle est subdivisée en neuf quartier à savoir le quartier FUNA 1, FUNA 2, NDOLO, BISTHAKU TSHAKU , LIBULU , KAPINGA MBABU,KASAI et enfin le quartier MOZINDO, la commune de BARUMBU loge une population estimer à plus au moins 107 mille habitant .

1. INFOCONGO : Comment se poursuit dans votre municipalité l'opération
lancer dernièrement par l'hôtel de ville de Kinshasa sur l'évacuation des
garages anarchiques installés les long des avenues ?

R/JEAN DIDIER AKANGA ANGWA : L'opération d'évacuation des garages
anarchiques installés toute au long des avenues, poursuit son bon homme de
chemin avec succès et conformément au mot d'ordre lancer par l'hiérarchie
de la ville. Aujourd'hui, vous pouvez observer dans les différents quartiers et
avenues ou était plantés ces garages, plus rien n’existe, les rues son bien
dégagées.

2. IC : Quelle a été l'entendement de votre commune vis-à-vis de la mesure
réglementant les tapages diurnes et nocturnes souvent occasionner par les
église de réveil et autres bars ?

R/ J.D.A.A : vous savez que ces phénomènes (prolifération des églises et des
bars) sont aussi parmi les indices de la pauvreté.
au niveau du DSCRP (Document Stratégique de Croissance et Réduction
de la Pauvreté) et du DSRP (Document Stratégique pour la Réduction de la
Pauvreté) il est reconnu que la prolifération des églises et des débits de
boissons, constituent aussi un des éléments.
Nous pouvons que nous réjouir, que l'Etat ait amorcer des actions dans ce
sens parce que ces phénomènes de prolifération des églises et débits de
boissons est aussi un problème sérieux qui ronge le pays.
Pouvez vous comprendre que dans chaque parcelle dans la ville de Kinshasa
qu'il y est un bar, si pas un bar une église? Où allons nous avec tous ces
vacarmes ? Donc nous voulons que notre société soit réglementées, que les
valeurs positives soient promus dans notre société, parce que la civilisation
d'une société dépend des valeurs choisie par son peuple.
3. IC: Que reprochons-nous en République démocratique du congo,
précisement dans la ville de kinshasa à ces gens qui finalement cherche
leurs profits?
R/ J.D.A.A: Nous pensons qu'avec toute ces eglises de reveil, tous ces
débits de boissons, les gens (enfants ,adulte )ne vont pas plus bien
reflechir,hors la reflexion est une étape importante pour le développement
d'une societe .
4. IC: Qu'en-est -il de la brigade d'hygene de commune de barumbu ,est-elle
opérationnelle, parceque jusque là il ya des immondices qui trainent dans les
artères de barumbu?
R/ J.D.A.A:Dans ce pays ,il faille que nous apprenent à faire son travail.le
bourgoumestre ,les chefs des quartiers ,ect... Nous disons que les services
publique de l'etat doivent apprendre à faire leur travail.
si aujourd'hui nous connaissons la situation que nous vivons actuellement ,
c'est parce certains services de l'Etat ne jouent pas leurs role. A notre niveau,
nous avons suivis le mot d'odre de l'hiérarchie c'est-à-dire le gouverneur de
la ville, de redynamiser ses brigades ou cette brigade d'assenissement .Nous
avons remis en place cette brigade.le programme national d'assenissement
(PNA)qui pratiquement a signé un contrat avec la banque Africaine de
développemneten partenariat avec l'association de conductuer de charrios du
congo (ACCCO) pour pouvoir procèdait à l'évacuatio des ordures (déchets)
dans la capitale .ils ont demandé à la commune de leurs indiqué le lieu pour
deposer leurs baque à ordure,nous les avons indiqué s le lieu, mais cet à eux
de faire leurs travail, il faut meme demander à la commune de leur indiquer le
lieu et procèder à l'évacuation des ordure ,non! chacun à son travail.
Donc, il y aune fréquence pour procéder à l'évacuation des immondices mais
que le PNA aussi à son tour fasse son travail comme il se doit!

5. IC : Monsieur Jean Didier AKANGA en tant que responsable dans cette
municipalité, quelle remède pourriez-vous donner pour mater les malfrats qui
sèment du désordre dans la commune de BARUMBU ce phénomène connu à
Kinshasa par le nom "Ba Mpomba" c'est-à-dire les hommes forts?

R/J.D.A.A : Moi,je suis de ceux qui pense que l'homme, quand je dis l'homme,je
vois la personne humaine ,pour vivre dignement et honnêtement, il doit avoir
une occupation. J’ai le toujours dis et je ne cesserais jamais de le dire .nos
jeunes gens vivent dans la l’oisiveté .ces jeunes gens de fois chez-nous ,ces
livrent à la consommation excessive de la drogue , l'alcoolisme et autres et
une tel personne n'a d'autres réflexes que la délinquance ,le brigandage etc. au
travers cette campagne d'assainissement de la salubrité nous sommes en train
de rechercher de solutions, là aussi il faille que nous trouvions des moyens
pour récupérer ces jeunes gens surtout leurs leaders est les incorporer dans
cette brigade ,enfin qu'il trouvent une occupation en dehors des leurs
mauvaises occupations. Il y a le programme de la ville qui voudrait qu'il y ait
des centre de récupération ; mais évidemment après le centre il faut les caser
quelque part. Nous sommes très avancer dans cette façon de voir les choses, il
y a même un projet qui est en train d'être finaliser pour les action de
nettoyage ,d'assainissement,de curage soient exécuté par de jeune gens qui
manque une occupation évidemment moyennant une motivation(une prime
d'encouragement)cette vision est une façon de soustraire ces jeunes de leur
différentes bandes et leurs rendrent occuper à un tarvail.
La délinquance juvénile devient est un sérieux problème ,dans nos cités c'est
dans ce cadre que la commune de barumbu par l'entremise de son
bourgmestre est en train de travailler sur un projet de campagne d'éducation à
la citoyenneté et de promotion des valeur de citoyenne responsable dans la
commune de barumbu avec comme thème "l'engagement citoyenne de
Barumbu pour la réalisation du cinq chantier du chef de l'Etat ".je me dit si le
chef de l'Etat et le gouvernement ,avec toute la volonté qui les animés de
pouvoir réhabilité, les routes , les tuyaux de la REGIDESO,les câbles de la
SNEL. Mais si nous somme pas imbut de certaines valeur, nous détruiront ces
câbles, tuyaux, et routes, une autre vision de cette campagne que nous
appelons Tribune libre c'est que nous allons cet fois si avoir des échanges avec
les différentes couche de la population de barumbu , pour discuter avec eux ,
faire une analyse comportementale au niveau de jeunes ,parents ect ..
de façon à ce que nous puissions dégager les réels problèmes au niveau
comportemental qui font que la commune de barumbu soit mal réputée.
certes, nous ne pouvons pas travailler en vase clos, la dénonciation même de
ces délinquants qui détruisent la société et aussi une participation citoyenne.


6. IC : Monsiuer jeanDidier un dernier mot à l'endroit de la population de
barmbu?
R/ J.D.A.A : j'exhorterais à la population barumbu , qu'ensemble changeons
l'image de notre commune car elle est compté parmi le plus ville commune
de la ville de Kinshasa

par Ephraim BUYIKANA -FAITH

mercredi 5 septembre 2007

Séminaire de formation sur le gender. LA PRISE EN COMPTE DE LA PARITE DEMEURE UNE PREOCUPATION



Clôture le samedi 11 Août dernier à la salle de conférence du CEPAS à Kinshasa,la session de formation sur la budgétisation des programmes selon l'approche genre .
Organisée par le Ministère du Budget en partenariat avec l'Ambassade du Canada, cet atelier de formation avait pour but , le renforcement des capacités des agents de l'Etat et autres partenaires ,à la maîtrise des techniques d'élaboration des budgets ,tenant compte du genre ,du cadre des dépenses à moyen terme ,relatifs à l'approche genre ,enfin acquérir la sensibilité en genre comme prémisses à l'acquisition de la conscience genre au niveau des cadres des ministères et partenaires.


Pour sa part le directeur du cabinet du Ministre du Plan Monsieur Arnaud KASUMBU BORREY
venu représenter le Ministre du Plan à la clôture de ses assises a renchéri que : La République Démocratique du Congo est engagé à prendre toute les mesures pour la promotion de la femme et l'élimination de toutes discriminations.


La tenue de cet atelier s'inscrit dans cet engagement constitutionnel, et ainsi les participants sont suffisamment outillés pour traduire en actes leurs connaissances,et les restituer au profit de la nation afin d'aider leurs institutions et ministères à atteindre ce développement en faveur de la femme.


De son coté, le représentant de l'Ambassade du Canada, il a en outre remercié le gouvernement congolais et le Canada qui s’est dit heureux d’avoir contribué à l’acquisition de cette nouvelle compétence .Et le Canada continuera à poursuivre sa coopération et son soutien à la RD Congo.
L'objectif atteint dudit atelier a largement convaincu que les participants joueront pour la priser en compte de la parité hommes et femmes dans la budgétisation des Plans.

RECOMMENDATIONS AU GOUVERNEMENT

De ce qui nécessite la part du gouvernement : doter de ressources de fond d'études de pré investissement logés au Ministère du Plan en vue d'une amélioration des programmes d'investissement des approches genres ; Planifier et élaborer le budget de manière à pouvoir apprécier l'impact des investissement des dépenses en capital sur les hommes et femmes; Poursuivre le renforcement des capacités des cadres ; Prendre une loi qui impose la prise en compte du genre dans le budget de l'Etat.


Ephraim BUYIKANA -FAITH

mardi 4 septembre 2007

LES CONGOLAIS DE L’ETRANGER S’IMPLIQUENT DANS LE DEVELOPPEMENT


Le troisième millénaire marque véritablement le désir des congolais de revenir en bonne place dans le concert des nations et dans cette démarche les ministères débordent d’ingéniosité et rivalisent en innovations et dans le cadre de la FIKIN 2007(Foire Internationale de Kinshasa), qui est une occasion chaque année pour les investisseurs, les opérateurs économique internationaux et nationaux de présenter leurs services à un public des plus en plus grandissant et exigeant les nouveautés ne manquent pas.
Les Ministères hébergent donc dans leurs stands les entreprises et organismes sous leurs tutelles ou partenaires pour le grand bien des visiteurs de cette énième édition de la FIKIN, lesquels visiteurs sont en majorité des consommateurs fidèles ou alors futurs clients.
Le Ministère Des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale innove en créant la Maison des Congolais de L’Etranger, ceci est donc une innovation double, l'une émanant de l'autre, car jamais auparavant en République Démocratique du Congo un Ministère s’occupant des Congolais de l’Etranger n’avait existé et l’ordonnance n° 007/001 du 05 février 2007 nommant une Vice- Ministre chargée des préoccupations d’environs 6 millions de nos compatriotes vivant à l’étranger.
Toutes les rencontres sont possible dans la Maison des Congolais de l’Etranger ainsi les congolais de Kinshasa traitent avec ceux de la diaspora, mes aussi avec nos différents ambassadeurs.
La diplomatie congolaise qui renaît avec à sa tête le Ministre d’Etat en charge Des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale Son Excellence M. MBUSA NYAMWISI avec ses deux adjoints: le Vice-ministre en charge des Affaires Etrangères S.E.M Alain LUBAMBA et la Vice-ministre de Congolais de L’Etranger S.E Mme Colette TSHOMBA doivent déjà compter avec les anciens Léopards arrivés à Kinshasa le vendredi 17 août 2007 en provenance d’Europe par invitation des officiels.
Bien que les relations entre les dirigeants de la République Démocratique du Congo et les Congolais de l’étranger n’ont souvent pas été au beau fixe surtout pendant la période électorale, mais aujourd’hui grâce à la création de ce Vice Ministère qui s’occupe déjà des aspirations de tous nos compatriotes vivant hors du territoire nationale et aux fortes capacités de communication de S.E Mme Colette TSHOMBA qui normalise peu à peu ces rapports afin que cette communauté puisse contribuer comme elle l’entend au développement de notre pays comme le fond déjà d’autres peuples africains.
Des nombreuses personnalités fréquentent la Maison des Congolais de L’Etranger tel que l’Ambassadeur de la R.D.Congo au Bénin M. MAVAMBU, personnage étonnant par son approche diplomatique, mais aussi par sa patience dans sa démarche pour installer la culture congolaise dans toute sa splendeur au Bénin.
Après son départ les anciens Léopards fraîchement arrivés et conduit de main de maître par un officiel Ministère M. Freddy SOMBO Directeur chef de service chargé des Congolais l’Etranger et qui dans un exercice titanesque a pu amener ces STARS dans la Maison des Congolais de L’Etranger alors que cela n’était pas prévu, pour le grand plaisir des amoureux du ballon rond et parmi eux on pouvait voir :le Ballon d’Or BUANGA, KAMANGO BATE-SELE ancien du club Bilima, Jim MAKELELE ancien de Bilombe, ADELARD MAYANGA, ZONGO AMIGO,Jean-Marie MAYEMBA, BONDES, MUYA, Mal BANGA, MANKALE, Victor SAPO,Physicien NZAU comme anciens Léopards ils étaient accompagnés de l’encadreur KOMISI qui à participé aux grandes épopées de nos équipes et M. IFAKA IFULU président d’une organisation humanitaire en Allemagne tous veulent rétablir le sport en R.D.Congo en commençant par rétablir nos STARS oubliées. Ils sont là dans leurs pays après tant d’années d’absence et ne s’en iront pas avant avoir honoré le lus grand d’entre eux comme ils les disent eux même : « MOKILI SAIO » dans un jubilé où le sport et ce personnage marquant du football congolais seront à l’honneur et en attendant les congolais leurs souhaitent un bon séjour au Pays.
par
JAMES COCO NKONGOLO KANKU

mardi 28 août 2007

ARCHIVES

jeudi 16 août 2007
Me. EKUMBAKI "un Homme qui veut relever les défis du millenaire dans son secteur".
Me EKUMBAKI ADT de la SONAS et membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD) se livre à baton rompu face à la presse, il peint la sonas l'entreprise dans laquelle il travail, le PPRD son parti, l'AMP sa famille politique, Frasa sa plate forme.Homme dont le parcours est énormement éducatif et dont les contacts multidimensionnels font qu'il se sente bien dans la peau du politicien, de l'homme de droit ou encore d'administrateur d'entreprise.rendez-vous sur nos pages des www.planeteafrique.com/rdchttp://www.congoinfo.blogspot.com/
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vendredi 10 août 2007
Bob Tumba Matamba parle du Congo dans son ouvrage « Le développement du Congo-promesses, faillites et défis- »
Dans un Congo où les mœurs sont en pleine décadence il était important et même salutaire de voir l’élite secouer dans son sommeil qui n’a que longtemps duré, alors pour se faire TUMBA Bob MATAMBA donne un coup de massue pour que demain la conscience reviennent dans le chef des congolais. Planète Afrique : Et si on vous demandait de résumer votre livre, que diriez-vous ? Tumba Bob Matamba : Je dirai qu’il est grand temps que les Congolais se réveillent, qu’ils puissent opérer un sursaut de conscience décisif en vue de prendre leur destin en mains. Car le Congo ressemble à un grand dortoir où des zombies somnambules sont plongés dans une sieste interminable, pendant que dans la pièce d’à côté les gens s’activent pour construire leur avenir et leur bonheur. P. A : Pensez-vous que pour que le Congo avance il faudrait supprimer la solidarité familiale, appelée aussi « solidarité bantoue » ?T.B.M : En cinquante années d’indépendance, quelle est le bilan de cette solidarité familiale bantoue empruntée aux traditions ancestrales? Où nous a-t-elle conduits ? Mon propos n’est pas de combattre la notion de solidarité, qui est une manifestation de la noblesse des sentiments humains. Je demande tout simplement que cette richesse d’âme, cette propension à lutter contre la précarité, soit modernisée et adaptée à l’évolution du mode de production capitaliste. Il faut créer des instruments modernes de solidarité communautaire qui soient compatibles avec l’évolution sociale, avec des critères objectifs et des mécanismes de fonctionnement respectueux de la dignité humaine, ce qui n’est pas le cas avec l’instrument traditionnel de solidarité qui passe par la main tendue, autrement dit la mendicité, attitude dégradante pour le nécessiteux. Il faut des institutions de solidarité et d’entraide qui fassent aussi office de leviers de développement, en concourant à l’expansion économique. Il suffit de regarder ce qui se fait ailleurs, au lieu de chercher à réinventer la roue !Pour me résumer, je dirais qu’il appartient aux dirigeants contemporains de concevoir des mécanismes modernes de sécurité et d’assistance, qui soient compatibles avec le mode de production de la société capitaliste moderne, en remplacement des liens de solidarité qui avaient cours dans les sociétés traditionnelles.P. A : Le 30 juin 1960 vous aviez douze ans et treize jours. Comment entrevoyiez-vous l’avenir à cette époque-là ?T.B.M : Tous les espoirs étaient permis, et l’avenir était envisagé en rose. Mais dans la décennie qui a suivi l’indépendance, je me suis rendu compte personnellement de la dérive du navire Congo, et c’est la raison pour laquelle je me suis inscrit en sciences économiques pour essayer d’appréhender le phénomène et de situer les responsabilités.P. A : vous avez parlé des migrations de populations qui ont donné naissance d’abord à des lignages, puis à des villages et enfin à des royaumes en Afrique. Que pensez-vous de la forme actuelle de la migration, où des Africains fuient leur terre pour l’Europe considérée par eux comme l’eldorado?T.B.M : C’est révoltant, humiliant et dégradant à la fois ! C’est le résultat concret de notre échec à assumer notre destin. Nous avons arraché l’indépendance à l’Occident, mais aujourd’hui, faute de créativité, nous désertons le pays pour rejoindre le même Occident, par terre, par mer et par air, bravant tous les dangers et subissant la mort par noyade pour certains, et par engourdissement sous l’effet du froid pour d’autres, recroquevillés comme des chenilles sur les trains d’atterrissage ou dans les soutes à bagages d’avions.La jeunesse du pays a perdu tout espoir, et consacre ce qui lui reste encore d’énergie à quitter le bateau ivre en déperdition. Ceux qui sont restés prisonniers du pays et de son enseignement au rabais, sont gagnés par l’amertume et se muent en hordes de vandales qui cannibalisent tout sur leur passage. Inconsciemment, ils sont devenus une force négative qui rajoute à l’insécurité générale, au lieu de l’atténuer. De victimes, ils s’érigent en bourreaux mais se trompent de cible en s’en prenant à d’autres victimes innocentes. Il s’en suit une chaîne d’interactions négatives ou effets boule de neige qui amplifie le mal plutôt que de le guérir. C’est la mécanique parfaitement huilée du sous-développement auto-entretenu.Moralité : la mauvaise gouvernance au niveau politique crée une onde de choc qui propage ses effets dans tous les secteurs de la vie nationale, lesquels effets vont s’amplifiant par inertie, comme une voiture poussée sur une pente raide, moteur éteint et embrayage au point mort.P. A : Le tribalisme instrumentalisé par les colonisateurs jadis l’est aujourd’hui par les politiciens. A quelles fins ?T.B.M : C’est selon le principe universel qui recommande de « diviser pour régner » ! Terrible instrument négatif au service soit des forts (les colonisateurs d’hier), soit des lâches (les politiciens à court d’imagination créatrice d’aujourd’hui). La persistance du recours à la tribu – et son corollaire, le tribalisme- est l’une des manifestations récurrentes de l’incapacité des Congolais à concevoir des instruments de sécurisation sociale et de solidarité communautaire construits sur les suppôts d’une économie et d’une organisation étatique modernes.Le sous-développement est un état permanent de sous-réflexion.P. A : Ailleurs le lobby d’intérêts constructifs et nationalistes est parti des associations, des écrivains, penseurs, meneurs du peuple, ect… D’où devra-t-il partir pour le Congo ?T.B.M : Ailleurs, comme aux Etats-Unis, le clivage racial a servi de cadre à l’éveil des consciences et à la revendication. Chez nous, en l’absence de clivage racial mais face à la dégradation généralisée de l’environnement, la renaissance devrait partir de cercles de réflexion des intellectuels. Il faudra susciter un bouillonnement d’idées, des débats constructifs à travers lesquels les intellectuels indiqueront le chemin à suivre, au lieu de s’enliser dans le tribalisme, dans la quête du pouvoir et de l’argent sans considération morale. L’intelligentzia congolaise doit ouvrir un vaste chantier ayant pour finalité la création d’une opinion publique qui pèserait sur les décisions des acteurs politiques. Un contre-pouvoir de la société civile. Il faut une pensée économique et un courant d’éthique politique de création congolaise. P. A : Vous avez fustigé le Congo à 25 provincettes, dirigeable ou catastrophique ?T.B.M : Un Congo à 25 provincette c’est 250 ministres, à part le Gouvernement central. Avons-nous les moyens d’un tel train de vie ? P. A : Le Congo en panne, est-ce la faute de l’action des mauvaises personnes, ou au contraire de l’inaction des bonnes personnes ?T.B.M : L’élite intellectuelle doit être le vigile qui veille sur le village et tire la sonnette d’alarme à l’approche d’un danger éventuel. Malheureusement, le cadre congolais, par égoïsme et/ou par impuissance, se comporte comme un ouvrier : « boulot-nganda-dodo » comme qui dirait en Europe « métro-boulot-dodo» !L’élite intellectuelle, tenaillée par l’amincissement constant du gâteau national, a démissionné de son rôle d’éclaireur de la société, pour être à la solde de tout pouvoir qui détient la bourse et, démagogie oblige, à la remorque des humeurs et velléités rampantes de la base populaire. Le pseudo intellectuel se fait miroir plutôt que phare de la société.P. A : Pourriez vous expliquer ces deux phrases : « le sous- développement est un état permanent de sous-réflexion » et « le sous-développement est un phénomène économique dans ses conséquences mais culturel dans son essence » ? T.B.M : En effet, le développement est avant tout un état d’esprit, un schème mental, qui se traduisent par la suite dans les faits concrets. L’on ne peut en effet prétendre faire de l’industrie sans épouser et, au-delà, intérioriser la mentalité industrielle. L’industrie façonne le milieu aussi bien que l’homme.Les formes d’organisation sociale ainsi que le profil mental associés à l’industrie, sont indissociables de celle-ci, et se renforcent mutuellement dans une interaction à effets multiplicateurs, sous peine d’entraîner l’effondrement de tout l’édifice.P.A : La Chine a pu faire la rencontre avec son homme providence. A quand la rencontre des Congolais avec leur homme providence, et quelles pistes proposez-vous ?T.B.M : Malheureusement, sans verser dans la fatalité, il faut reconnaître et accepter la présence du facteur hasard dans l’histoire de l’humanité. Il n’y a pas un calendrier préétabli des évènements futurs pour chaque peuple, mais cependant, pour multiplier les chances d’avoir cette rencontre avec l’homme providence, pour forcer le destin à multiplier les hommes prométhéens, la solution est dans la généralisation de l’enseignement de qualité. L’école seule est la matrice, le germoir des esprits rationnels qui révolutionneront la face de la terre. La probabilité d’accroître les chances de trouver l’homme providence se trouve dans la faible de La Fontaine sur le laboureur et ses enfants : l’’avenir se prépare dès maintenant. P.A : Vous avez fais une large part à l’Histoire, avant d’aborder l’échec des Congolais, et de terminer par une proposition de solutions. Pourquoi ?T.B.M : Parce que le raisonnement est une construction pyramidale. Il me fallait remonter aux origines lointaines en expliquant d’où nous venons, ce qui nous a fragilisés chemin faisant, et couronner l’œuvre par une note optimiste en guise de piste de sortie du marasme.P.A : Pouvez-vous nous résumer les qualités essentielles d’un leader idoine ?T.B.M : Les enjeux du moment sont tels que l’homme providentiel devra être un leader ICI :I : InstruitC : ConsciencieuxI : IdéalisteP.A : Que diriez-vous aux Congolais, et à vos potentiels lecteurs qui vous liront aux quatre coins de la planète?T.B.M : Je leur dit que rien n’est définitivement perdu, mais que cependant rien de bon ne se fera s’il ne part pas de nos propres tripes. Le paradoxe du pays potentiellement très riche mais présentement très pauvre devrait nous ôter le sommeil où que nous nous réfugions. Nous ne pouvons nous dérober à cette tâche qui nous incombe, sans renier notre humanité. Nous devons bien nous mettre en tête que le sous-développement n’est pas une fatalité. A l’inverse, le développement ne nous tombera pas du ciel après un gros orage.Alors, chers Congolais, à quand le réveil ?Propos recueillis par James Nkongolo
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jeudi 9 août 2007
« QUAND LE TRAIN PASSE TOUT TREPASSE »
La suspension du trafic ferroviaire entre la gare centrale de Kinshasa et Kinsuka (Quartier périphérique de Kinshasa) n’avait que trop durée, ainsi une semaine avant sa réouverture le gouverneur de la ville province de Kinshasa avait fait le déplacement avec son équipe de la gare central vers le Kintambo Magasin à mi-parcours.Le gouverneur a certes remarqué que le train sera en mesure de faire le trafic mais aussi qu’aux abords du chemin de fer des belles maisons ont été construite dans l’anarchie la plus totale et les non-respects des normes de sécurité que l’on devrait au chemin de fer urbain ou interurbain.En sachant que le site Tembe na Tembe désormais célèbre par la qualité des habitations détruites et par la pointure des propriétaires pourra faire école dans une R.D.Congo où le Président préconise la continuité et le Gouverneur la rupture tout reste donc à faire et le pire à prévoir surtout que ce site a engloutis des millions légalement ou illégalement gagnés.Ces maisons qui sont estimées aujourd’hui à plus des 50.000 $ US représentent pour un pays tel que la R.D.Congo où la majorité de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté un investissement colossal qui est d’ailleurs l’œuvre de toute une vie pour leurs propriétaires.Et si pour l’Office Nationale de Transport (ONATRA) la reprise du trafic représente sans doute des retombées financières, qui sont du reste méconnus par le manque de chiffres précis, mais pour les particuliers ayant construit près du chemin de fer ce redémarrage représente plutôt le début d’une destruction programmée, d’un effacement, avec les secousses des trains quotidiens ces maisons ne feront plus long feu.En attendant que le temps fasse son travail destructeur les occupant des ces maisons ne pas entendre parlé de déguerpissement et promette de garder leur logement quoi qu’il arrive.James Nkongolo
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mercredi 8 août 2007
Me. Kamba Madungu parle de l'invalidation de leurs mandats de députés
Prochainement: "je crois que les magistrats de la Cours Suprême de Justice sont des Magistrats assez expérimentés car ils ont en moyenne 20 à 25 ans d'expérience de droit et ne peuvent donc pas se tromper sur la notion de désistement" propos de Me Kamba Mandungu député régulièrement élu dans la circonscription de la Funa (KIN 1 ) et dont la décision de la CSJ avait invalidé avec 17 autres de ces collègues.
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mercredi 25 juillet 2007
LE STADE DE MARTYRS DE KINSHASA DANS LE NOIR
La rencontre de football entre les Léopards de la R.D.Congo et l’équipe d’Argentine qui part de report en report se jouera peut-être dans un avenir proche, mais pendant une période de plus deux semaines le stade de martyrs de Kinshasa avait été dans le noir à cause du non paiement des factures de la SNEL (société nationale d’électricité) ce qui avait mis les sportifs dans les désarroi total.Les rencontres sportives qui se déroulaient habituellement jusque tard dans la soirée, ne se jouaient plus que pendant la journée, le stade de martyrs devait plusieurs mois cette entreprise qui n’avait d’autre choix que d’interrompre la fourniture du courant de l’un de stade les plus grand d’Afrique en terme de capacité d’accueil et en taille.Ce match représente l’une de rencontre sportive qui rapporterait les plus et qui pourrait marquer la reprise des événements sportifs d’envergure en R.D.CONGO, le droit d’entré est fixé à 5$ US contre 200 FC (franc congolais) ou 0.40 $ US pour un match normal.Le stade de Martyrs devrait pour cette rencontre affiché complet mais les conditions de salubrité ne seront pas remplies.
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mardi 24 juillet 2007
LETTRE OUVERTE AUX HONORABLES PARLEMENTAIRES
par TUMBA Bob MATAMBAAdministrateur à la FECPrésident du Comité Professionneldu Secteur des Télécommunications
et Auteur du livre « Le développement du Congo-promesses, faillites et défis- »CONCERNE : LA REFORME IMPERIEUSE DU CADRE LEGAL DEL’ECONOMIE CONGOLAISEI. PROLOGUEIl existe des vérités-évidences tellement ressassées qu’on les rappelle avec lassitude. Car l’essentiel est ailleurs : dans le sursaut de conscience qui conduirait à l’instrumentalisation du savoir acquis par son utilisation dans les procédures et les actes de la vie au quotidien. Tout un programme qui requiert une volonté politique sans faille.Il est de notoriété que l’expansion de l’activité économique d’un pays est tributaire de l’environnement institutionnel, à savoir les quatre cadres ci-après : légal, règlementaire, judiciaire et administratif.C’est rappeler, en d’autres termes, que le Parlement est un levier incontournable du développement, car sa production législative peut soit impulser la croissance économique, soit au contraire la freiner de manière inéluctable.L’opportunité de l’embellie politique introduite au pays par la venue de la troisième République issue des urnes, dans cette aube du troisième millénaire riche de tous les espoirs symbolisés par le village planétaire qui se profile à l’horizon des progrès scientifiques, spécialement autour des nouvelles technologies de l’information et de la communication, m’incite à vous apporter ma modeste contribution d’acteur du terrain économique.En effet, de notoriété publique, l’arsenal légal congolais est d’une part truffé d’incohérences et de contradictions, et d’autre part handicapé par un tel anachronisme par rapport à l’évolution mondiale, que l’inversion des courbes descendantes des indicateurs majeurs de notre économie passe nécessairement par une refonte efficiente de tout le contexte légal et règlementaire.II. LA DYNAMIQUE MONDIALE ACTUELLEDepuis trois décennies, au tournant des années 1980, l’économie des pays développés a connu un changement de cap majeur, symbolisé par un mot : la dérèglementation.C’est le fruit d’une véritable révolution économique, qui nécessite d’être située dans la séquence historique, pour une meilleure compréhension.Etapes historiques de l’évolution de l’économie mondiale.1. L’économie rurale.Elle remonte à la nuit des temps. Elle avait comme richesse principale la terre, et comme acteurs économiques majeurs, le Roi et sa cour, propriétaires fonciers souverains.Les progrès scientifiques de la Renaissance, à l’origine des grandes découvertes, ont engendré le commerce international des matières premières et produits exotiques arrachés aux colonies lointaines, mais la pensée économique qui a accompagné cette nouvelle forme de richesse, le « mercantilisme », a continué à perpétuer le rôle primordial de l’Etat comme agent économique. 2. La révolution industrielle.La révolution industrielle de la deuxième moitié du 18ème siècle, met fin à la société agraire, en introduisant la mécanisation. Il s’en suit une explosion de la capacité de l’offre, et l’entrée en scène des premiers capitaines privés de l’industrie, contrebalançant le poids de l’Etat sur le terrain économique.A côté de ses propres unités de production, l’Etat conserve encore jalousement son monopôle sur des secteurs jugés alors stratégiques comme les infrastructures de base (les voies de communication, les PTT), la défense du territoire et la sécurité.3. La révolution numérique.Dans la deuxième moitié du 20ème siècle, l’internet associé aux télécommunications a bouleversé l’univers industriel, privilégiant les services comme moteur par excellence de la croissance économique.La révolution numérique a fait exploser les possibilités de l’offre des biens et services, démultipliant par ce même fait le nombre des opérateurs économiques, mais aussi le volume ainsi que la complexité des opérations.Pour ne parler que du téléphone, il a connu trois mutations structurelles qui en font aujourd’hui le centre nerveux de l’économie :a) Mutations technologiques- des liaisons câblées aux liaisons hertziennes et satellitaires- du téléphone fixe au téléphone mobile- du signal analogique au signal numériqueb) Mutation juridique - du statut public au statut privéc) Mutation économique- d'élément complémentaire, les télécommunicationsassociées à l'internet sont devenues un instrumentincontournable dans les opérations de l'économiemoderne tout comme dans les actes de la vie sociale.Les conséquences liées à la dernière évolution de l’économie mondiale.1. Le statut des opérateurs dominants, ou le recul de l’Etat entrepreneur.L’explosion des capacités de l’offre des biens et services, conséquence de la révolution numérique, a induit un volume conséquent des demandes des mêmes biens et services. Le volume ainsi que la complexité des nouveaux actes économiques ont donné naissance à une économie d’échelle ou économie de masse telle qu’aucun opérateur monopolistique, fût-il par ailleurs public ou privé, ne pouvait à lui tout seul faire face de manière satisfaisante à la nouvelle architecture de la demande.Conséquence immédiate : l’Etat a fait sauter les verrous monopolistiques traditionnels et agréé sur le terrain des secteurs réputés hier stratégiques, des opérateurs privés plus imaginatifs et plus performants que lui.C’est le début du retrait de l’Etat du terrain du commerce et de l’industrie, consacrant ainsi la mort de l’Etat commerçant et industriel, pour une requalification plus profitable dans un rôle normatif et règlementaire.2. La dérèglementation.Le décor est désormais planté avec, sur le terrain économique, des acteurs publics (les sociétés publiques et les parastatales) à côté des acteurs privés en pleine concurrence commerciale.Avec le temps et l’expérience, on se rend vite compte de la partialité de l’Etat chaque fois qu’il est appelé à arbitrer des conflits économiques où les intérêts des opérateurs publics sont opposés à ceux des opérateurs privés. Mais comment pouvait-il en être autrement, quand on sait que nul ne peut humainement parlant assumer la délicate position concomitante de « juge et partie » !La nécessité d’établir une concurrence loyale entre les opérateurs publics, mixtes et privés, condition sine qua non pour la promotion de la croissance économique dans un climat serein, avec des hommes d’affaires motivés et arborant un moral au zénith, a contraint l’Etat à démissionner de son rôle d’arbitre du monde des affaires, et à confier aux acteurs de chaque secteur socio-professionnel, principaux intéressés, le soin de s’autoréguler, dans les limites des lois et règlements du pays.C’est ainsi que sont nés et ont proliféré, dans la décennie ’80, les Autorités Administratives Indépendantes (AAI), c’est-à-dire des structures composées des acteurs d’un secteur socio-économique bien déterminé, siégeant éventuellement avec quelques représentants de l’administration et de la société civile (les consommateurs).La régulation n’est en fait rien d’autre qu’une réglementation assurée par des professionnels entre eux.Quand deux médecins sont opposés dans un conflit professionnel, ils ne vont pas voir le Ministre de la santé pour être départagés, mais plutôt le bureau de l’ordre des médecins. Idem pour les avocats qui ne se rendront pas auprès du Ministre de la justice en cas de conflit, mais plutôt devant l’ordre des avocats.Et dans les deux scénarios ci-dessus évoqués, en cas de désaccord persistant, les parties n’auront pas d’autre alternative en dehors du recours à la compétence exclusive des cours et tribunaux de la République.L’enjeu consiste finalement à garantir la transition de l’Etat « gérant » vers l’Etat « garant », la création des emplois et de la richesse nationale (le PIB) devenant l’apanage du secteur privé, plus entreprenant, plus inspiré et plus efficace.D’où l’importance de la confiance des investisseurs dans le pays d’accueil, confiance mesurée à travers l’indice du moral des hommes d’affaires.III. LE SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS AU CONGO1. Retard idéologiqueLe Congo a été le premier pays africain à introduire massivement la téléphonie cellulaire sur le continent, bien avant même plusieurs pays européens y compris la France et la Belgique.La norme GSM a été créée en Europe en 1992, alors que la téléphonie cellulaire était dans sa septième année au Congo. Nous devons notre statut de pionnier à la seule et unique raison que nous étions le seul pays où l’infrastructure des télécommunications héritée du colonisateur était réduite à néant, privant ainsi le pays du signal téléphonique domestique comme international.Et si nous avions eu un tant soit peu le courage de nos idées, nous aurions dû être le premier pays au monde à lancer le concept de dérèglementation et à légiférer sur la matière.Mais nous avons attendu que le téléphone mobile soit adopté par toute l’humanité, que les pays suiveurs règlementent en premier lieu, puis nous avons sauté tardivement sur le train en marche, confessant, dans l’exposé des motifs de la Loi-cadre actuelle sur les télécommunications, notre intention de faire comme le reste du monde. Et nous avons sorti notre loi en 2002, cinq ans après le Sénégal, à titre d’exemple !La caractéristique principale de cette loi rédigée dans un esprit d’imitation, c’est qu’elle annonce dans l’exposé des motifs de très bonnes intentions, mais qui sont tout de suite contredites dans le corps de la loi, par un retour à la case départ du monopole de l’Etat sur le secteur, dans une phraséologie pleine d’incohérences et de contradictions.2. Culture d’un interventionnisme étatique abusifLes contradictions dont sont truffés la plupart de nos textes de loi, proviennent d’une habitude congolaise de l’immixtion permanente et abusive de la tutelle politique dans la gestion des sociétés d’Etat. Les exemples foisonnent, et le résultat parle aujourd’hui de lui-même.Pour marquer une volonté de rupture avec cette culture du passé où nous avons excellé, il faut que les Autorités Administratives Indépendantes à créer soient rattachées à d’autres organes que les ministères de tutelle classique, à l’instar de la Présidence, de la Primature ou du Parlement. Les conflits éventuels entre opérateurs, la gestion des fréquences, l’agrément des candidats opérateurs, doivent relever de la compétence exclusive du Régulateur, et seuls les cours et tribunaux pourront connaître des recours contre les décisions du Régulateur.Quant au Ministère des PTT, qui par ailleurs concourrait à la désignation de la moitié des animateurs de la Régulation, dont le Président, il devra s’adonner avec plus de compétence à la réflexion et à définition de la politique générale des télécommunications du pays.IV. CONCLUSIONTout développement repose sur la pensée. Le retard idéologique est source de sous-développement.Le rôle moderne de l’Etat n’est pas encore suffisamment assimilé chez nous. Le conservatisme est source d’immobilisme.Les progrès scientifiques ont induit la libéralisation de l’économie mondiale, comme conséquence d’une part de la multiplication du nombre et de la diversification du statut des acteurs, et d’autre part de l’accroissement du volume et de la complexité des opérations ; et cette libéralisation a conduit à la régulation, conséquence d’une part du recul de l’Etat sur le terrain économique, et d’autre part de son retrait comme arbitre du monde des affaires (la dérèglementation).A bon Parlementaire, salut !
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